Une discution de mise en ordre (Noémie)

Plus méchante encore que Rogue.. Elle y va quand même un peu fort. Est-ce seulement possible, franchement? Noémie esquisse un sourire.
A côté d'elle, Sandrine continues à "gribouiller" un coin de sa feuille, le visage concentré, et la Serpentarde finit par se demander ce qu'elle peut bien dessiner avec autant de passion.
Elle finit par se lever, essayant de se dégourdir un peu les jambes. Rester inactive trop longtemps l'agace. Elle demande d'un voix morne l'heure à sa camarade, puis s'arrête, pensive.

- Dis-moi, demande-t-elle en s'approchant. ça te dis de manger avec nous, au dîner? Il me semble ne t'avoir pratiquement jamais vu dans les parages, lorsqu'on se rend tous à la Grande Salle.

La raison pour laquelle elle s'est approchée de Sandrine au départ lui revient alors. De nouveau, sa question lui brûle les lèvres. Et elle se demande pourquoi elle hésite seulement à la poser. D'ordinaire, elle n'aurait même pas attendu si longtemps... Pourtant, maintenant encore, elle ne dit rien. Elle a l'étrange impression de ne pas vouloir savoir ce qu'il en est.
Elle s'assied sur le dossier du banc, de l'autre côté de Sandrine cette fois, et penche légèrement la tête pour voir son dessin au moment où la jeune fille pose son calpin sur le banc.

- Je peux regarder? demande-t-elle tout de même... par simple "politesse", si on peut le dire ainsi, puisqu'elle le fait déjà.. -__-

Elle fronce les sourcils pour mieux distinguer les traits.. et s'empare doucement de la feuille. Elle n'a aucun mal à deviner l'identité du modèle de Sandrine. Ses doigts fins retracent, légers, les courbes presque exactes d'un visage qu'elle connait plus que bien.

- C'est bien fait, dit-elle simplement.

Son regard est détâché. Mais elle ne choisit pas non plus ses mots au hasard.

- Tu as du beaucoup l'observer pour arriver à si bien le dessiner de tête.

Elle se tourne vers Sandrine, la sondant de son regard profond.

- Je suppose que ça à quelque chose à voir avec le fait que nous n'ayons fait que nous croiser pendant six ans toi, moi.. Drago.. Ces dernières années en particulier. Je me trompe?

Son ton ne se fait pas accusateur. Elle se contente de constater, de faire le lien entre ce qu'elle sait. Elle tend la feuille à Sandrine tandis que celle-ci prend à son tour la parole.

- Dis-moi? Ça te dis de manger avec nous, au dîner? Il me semble ne t'avoir pratiquement jamais vu dans les parages, lorsqu'on se rend tous à la Grande Salle.

Sandrine se tourne vers Noémie, la regarde un instant, semblant réfléchir à sa question.

Ben euh.... Pourquoi pas.... Mais je ne sais pas très bavarde quand il y a du monde... Au fait il est 18h20...

Sandrine baisse légèrement la tête, observant son dessin, qui représente celui que son coeur à toujours désiré mais qu'elle n'aura jamais.

- Je peux regarder?

Sandrine fait simplement oui de la tête puisque Noémie regarde déjà.

- C'est bien fait.

Sandrine a un pauvre sourire aux lèvres quand elle relève la tête pour observer le soleil qui commence à décliner vers les montagnes.

- Tu as du beaucoup l'observer pour arriver à si bien le dessiner de tête.

Sandrine a une légère rougeur sur les joues, signe qu'elle est un peu gêné.

- Je suppose que ça à quelque chose à voir avec le fait que nous n'ayons fait que nous croiser pendant six ans toi, moi.. Drago.. Ces dernières années en particulier. Je me trompe?

Sandrine tente de faire disparaitre la gêne qui c'est installé en elle pour pouvoir parler, s'expliquer.

Tu as raison.... En fait dés le jour où j'ai vu Drago, j'en suis tombée amoureux... Mais comme il était toujours accompagné, et qu'être entouré de monde m'intimide, je n'ai pas osé l'approcher... Je me suis donc mit à l'observer de loin... Le Professeur Rogue l'avait vite deviner puisqu'il me mettait souvent avec Drago pour les binômes, bien qu'on ne se parlait pas... Puis un jour... Je vous ai vu Drago et toi... J'ai sentit mon univers s'éffondrait, et j'ai tout fait pour vous éviter... J'ai donc été voir Rogue pour qu'il ne me mette plus en équipe avec qui que se soit... Voilà pourquoi quand vous êtes tous en binôme, moi je suis seule dans mon coin...

Sandrine recommence à regarder le soleil qui disparait à l'horizon car elle n'ose pas affronter Noémie. Elle sait que si Drago apprend ça, que si Noémie le lui dit, elle n'aura plus qu'à quitter l'école pour ne plus les voir.

Ben euh.... Pourquoi pas.... Mais je ne sais pas très bavarde quand il y a du monde... Au fait il est 18h20...

Noémie se contente de sourire légèrement à l'entente de cette phrase. Elle se doute bien qu'après avoir passé six ans à s'éloigner du reste des élèves -à les éviter?- Sandrine ne s'ouvrira pas du premier coup. Simplement, même si elle ne le dit pas, le fait qu'elle cesse de s'isoler lui plairait. Après tout, sa compagnie est plutôt agréable.
Lorsqu'elle lui demande la "permission" de voir ses dessins, Sandrine ne fait rien pour l'en empêcher, se contentant d'acquiesser d'un léger signe de tête. Elle ne coupe pas non plus Noémie quand cette dernière reprend la parole, et attend qu'elle ait finit avant de "s'expliquer".

Tu as raison.... En fait dés le jour où j'ai vu Drago, j'en suis tombée amoureux... Mais comme il était toujours accompagné, et qu'être entouré de monde m'intimide, je n'ai pas osé l'approcher... Je me suis donc mit à l'observer de loin... Le Professeur Rogue l'avait vite deviner puisqu'il me mettait souvent avec Drago pour les binômes, bien qu'on ne se parlait pas... Puis un jour... Je vous ai vu Drago et toi... J'ai sentit mon univers s'éffondrait, et j'ai tout fait pour vous éviter... J'ai donc été voir Rogue pour qu'il ne me mette plus en équipe avec qui que se soit... Voilà pourquoi quand vous êtes tous en binôme, moi je suis seule dans mon coin...

Sandrine évite son regard. Noémie, elle, la fixe.
Elle se mordille légèrement la lèvre inférieure, signe évident du fait qu'elle ne sait comment elle est sensée réagir. C'est d'ailleurs la seule chose qui pourrait la trahir.. si Sandrine la connaissait bien. Peu de gens se sont encore rendus comptes de ce tic, pourtant relativement flagrant. Le fait est que... Noémie n'a pas l'habitude de "rassurer" les autres. Sandrine n'ose pas la regarder, et l'idée qu'elle craint surtout la réaction de Drago traverse furtivement l'esprit de la sixième année.
Quelque part, elle est satisfaite de ne pas s'être écoutée dès le départ. Cette courte conversation lui a donné un assez bon point de vue de Sandrine, alors que sans ça, elle se serait contentée d'afficher un sourire moqueur, et de tourner les talons en la félicitant d'avoir su rester "à sa place" durant tout ce temps.

*Tiens... j'avais jamais prêté attention à cette histoire de binôme*

- C'est la réaction de Drago que tu crains? Parce que je ne vois pas vraiment pour quelles raisons tu aurais d'appréhender la mienne, après tout. (sourire en coin) A moins que tu te sois attendue à une terrible démonstration de possessivité de ma part?

- C'est la réaction de Drago que tu crains? Parce que je ne vois pas vraiment pour quelles raisons tu aurais d'appréhender la mienne, après tout. (sourire en coin) A moins que tu te sois attendue à une terrible démonstration de possessivité de ma part?

Sandrine ne sait pas quoi répondre, car en effet, elle craint la réaction de Drago mais aussi, comme Noémie la si bien dit, une terrible démonstration de possessivité de sa part.

Oui je craint la réaction de Drago et aussi, une crise de possessivité et de jalousie venant de toi...

Sandrine n'en dit pas plus car les mots restent coincés dans sa gorge. Elle se sent mal à l'aise maintenant. Elle n'ose pas regarder Noémie en face.

*Qu'est-ce qu'elle doit penser maintenant...? Faites qu'elle ne dise rien à Drago, je me sentirai trop mal si il l'apprenait...*

Sandrine a l'horrible impression que le temps, c'est soudain arrêté, ce qui ne fait qu'accroitre son mal être et son envie de fuir, très loin de l'école.

Oui je crains la réaction de Drago et aussi, une crise de possessivité et de jalousie venant de toi...

Noémie hausse un sourcil, et rétorque :

- Bien. Laisse moi deux minutes pour m'y préparer, dans ce cas. Je n'ai pas vraiment l'habitude de me donner en spectacle inutilement.

Le malaise de Sandrine est pratiquement palpable. Noémie n'en aurait eu que faire, en temps normal, et n'aurait pas cherché à améliorer la situation. Au contraire. Mais le fait est qu'il reste encore une vingtaine de minutes avant le dîner, et qu'elle n'a rien d'autre à faire.

- Franchement, je suppose que tu ne t'attends pas à ce que je te saute dans les bras en applaudissant parce qu'on a "décidément les mêmes goûts". Ni à ce que je te dise que ça m'est égal. Mais je ne peux pas non plus en arriver à te reprocher de ressentir quelque chose pour Drago. Tu n'es ni la première, ni, certainement, la dernière.
Quant à sa réaction à lui... je ne peux pas l'anticiper. Je ne te promettrai pas de ne pas lui en parler.. le sujet peut venir sur le tapis au cours d'une quelconque conversation, alors je préfère m'abstenir de faire ça. Mais... a-t-il réellement une raison de mal le prendre, après tout?

Le fait est que.. Noémie n'engagera pas ce sujet d'elle même, c'est certain. Elle n'a pas réagit brusquement, mais ne s'en sent pas moins menacée pour autant. Après tout, elle tient à son petit ami. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle regrette ses dernières paroles immédiatement après les avoir prononcées, instinct de conservation oblige.
Ne devrait-elle pas plutôt encourager Sandrine à craindre la réaction de Drago? A continuer de garder tout ça pour elle?

- Bien. Laisse moi deux minutes pour m'y préparer, dans ce cas. Je n'ai pas vraiment l'habitude de me donner en spectacle inutilement.

La phrase de Noémie ne détend pas Sandrine, le moins du monde.

- Franchement, je suppose que tu ne t'attends pas à ce que je te saute dans les bras en applaudissant parce qu'on a "décidément les mêmes goûts". Ni à ce que je te dise que ça m'est égal. Mais je ne peux pas non plus en arriver à te reprocher de ressentir quelque chose pour Drago. Tu n'es ni la première, ni, certainement, la dernière.
Quant à sa réaction à lui... je ne peux pas l'anticiper. Je ne te promettrai pas de ne pas lui en parler.. le sujet peut venir sur le tapis au cours d'une quelconque conversation, alors je préfère m'abstenir de faire ça. Mais... a-t-il réellement une raison de mal le prendre, après tout?

C'est aussi une des raisons, qui m'a poussé à vous éviter tous les deux... Je ne voulais pas me retrouver confronter à vous, ni devenir ta rivale... J'ai donc décider de me mettre à l'écart des Serpentards pour éviter que l'un d'entre vous, ne me pose "la question". Donc je dois t'avouer que je craint un peu de manger avec les Serpentards, au repas de ce soir...

Sandrine préfererai, largement et comme à son habitude, allée dans la salle sur demande pour sculpter ou peindre. Mais là, il semblerai qu'elle ne puisse pas le faire. Elle regarde sa montre et voit afficher 18h35. Déjà quinze minutes qui se sont écoulés. Sandrine aurait pourtant jurés que ça ne faisait que 2 minutes qu'elle avait avoué à Noémie, ses sentiments pour Drago.

C'est aussi une des raisons, qui m'a poussé à vous éviter tous les deux... Je ne voulais pas me retrouver confronter à vous, ni devenir ta rivale... J'ai donc décidé de me mettre à l'écart des Serpentards pour éviter que l'un d'entre vous, ne me pose "la question". Donc je dois t'avouer que je crains un peu de manger avec les Serpentards, au repas de ce soir...

Noémie lui jette un coup d'oeil interloqué, et fronce les sourcils. Bien. Elle ne va tout de même pas l'obliger à penser autrement, n'est-ce pas? Certes, elle apprécie assez sa façon d'être. Ou du moins, ce qu'elle en a aperçu. Mais Sandrine n'a pas encore une place suffisamment importante pour elle pour qu'elle se fatigue de trop. D'autant qu'elle en a déjà fait plus que ce à quoi elle s'en serait tenue habituellement, n'ayant aucunement l'habitude de se soucier des états d'âme d'autri.

Elle pose respectivement son pouce et son index sur ses yeux, et les frotte doucement, passablement agacée. La raison? Elle ne comprend pas la façon de penser de cette fille. Elle en pince pour Drago. Et alors? Il y en a tant d'autres, dans la même situation, que Noémie ne parvient pas à saisir l'intérêt qu'elle trouve à s'exiler ainsi de tous les élèves... pour si peu. Evidemment, elle est loin de saisir la profondeur des sentiments de Sandrine. L'idée que cette dernière puisse tenir au prince des Serpentard au moins autant qu'elle même ne lui traverse même pas l'esprit.

Je n'essairai pas de te convaincre, même si je ne vois asoluement pas ce que ton isolement peut t'apporter. Si c'est ainsi que tu vois les choses eh bien.. Fais comme tu le sens. Je serais bien mal placée pour t'obliger à faire quoique ce soit après tout, n'est-ce pas?

(elle soupire presque inaudiblement, un sourcil relevé)

Puisque c'est ce que tu sembles craindre, alors sois tranquille. Je n'en parlerai pas à Drago. Je sais,

reprend-elle d'un ton morne en captant le regard de Sandrine

, je t'ai dit tout à l'heure que je risquais le lui dire si le sujet venait sur le tapis. Mais puisque cette fois je te le promets, tu peux être sûre que je ne le ferai pas.

- Je n'essairai pas de te convaincre, même si je ne vois asoluement pas ce que ton isolement peut t'apporter. Si c'est ainsi que tu vois les choses eh bien.. Fais comme tu le sens. Je serais bien mal placée pour t'obliger à faire quoique ce soit après tout, n'est-ce pas? Puisque c'est ce que tu sembles craindre, alors sois tranquille. Je n'en parlerai pas à Drago. Je sais, je t'ai dit tout à l'heure que je risquais le lui dire si le sujet venait sur le tapis. Mais puisque cette fois je te le promets, tu peux être sûre que je ne le ferai pas.

Sandrine sait que, son isolement est en partit causer par Voldemort et Malefoy Sr... Elle sait que si elle sortait avec Drago, ou si Lucius Malefoy apprenait que Sandrine a des sentiments pour Drago, le jeune prince aurait du soucis à se faire, car il ne faut pas oublier que Sandrine avait réussi à échapper à Voldemort et ses hommes voit presque 8 ans.

Je te remercie Noémie, je me doute que j'ai pas le moindre interet pour toi, mais je te remercie de ne rien dire à Drago.

Je te remercie Noémie, je me doute que j'ai pas le moindre interêt pour toi, mais je te remercie de ne rien dire à Drago.

Dire que Noémie est surprise serait un euphémisme. Qu'entend exactement Sandrine par ce "

je me doute que j'ai pas le moindre intérêt pour toi

"?

Elle se rend bien compte qu'elle prend les choses trop à coeur, mais ne peut s'empêcher de le prendre comme un reproche, et se met aussitôt sur la défensive. Sa façon habituelle de réagir lorsqu'elle est à cran.

-

Est-ce une sorte de blague?

, demande-t-elle alors en fronçant les sourcils.

Elle soupire, regardant toujours Sanrdrine droit dans les yeux, mais n'attendant pas réellement de réponse. Se passe une main sur le front pour effacer les marques creusées par la contrariété, tout à coup frappée par l'idée toute bête de se faire des rides à son âge.

Sandrine n'a fait qu'exposer un fait. En tant normal, Noémie aurait du pouvoir acquiesser, ni plus ni moins. Alors pourquoi exactement, ressent-elle le besoin de démentir cette affirmation? Et pourquoi la façon de voir les choses de Sandrine l'agace-t-elle tant? Elle peut bien faire ce qu'elle veut, n'est-ce pas..?

Bien. Elle peut sûrement mettre ça sur le compte de son habitude de vouloir tout régenter.

Même si ça sonne faux, même à ses propres oreilles.

Et le flot de mots s'écoule sans même que la jeune fille s'en rende compte. Sans qu'elle fasse, de toute façon, quoique ce soit pour l'arrêter. D'un ton froid, presque amère, elle assène à Sandrine sa façon de voir les choses, sans lui laisser le temps de répliquer, de s'expliquer.

-

Que je sache, tu ne sais rien de mes sentiments, alors je préférerais que tu évites ce genre phrases. Oui, j'aimerais bien être capable de te dire que je n'en ai absolument rien à faire de toi ou de tout ce qui te concerne, mais si je ne l'ai pas fait, c'est qu'il y a une raison. En toute franchise, ça doit bien faire une petite dizaine de minutes que j'essaie de me décider à partir d'ici. Depuis que j'ai vu tes dessins, plus exactement. Je ne sais pas à quel genre de réaction tu t'attends exactement de ma part, vraiment navrée de ne faire ce qu'il faut.

L'ironie de la fin de sa phrase est perceptible, indéniable. Et elle se dit qu'elle devrait peut-être arrêter, mais en est incapable. Ses phrases sont hâchées, précipités.

Tu me fatigues. On se connait depuis moins d'une heure, et tu trouves déjà le moyen de me souler. Zut. Qu'est-ce que tu veux? Une déclaration d'amitié, en bonne et due forme? Si c'est ça tu peux toujours attendre. Ma manière à moi de montrer aux autres que je leur porte de l'intérêt, c'est de les écouter. Et il me semble que c'est ce que je fais depuis le début de cette stupide conversation. Je suis même allée jusqu'à te parler de moi. Pas beaucoup, c'est vrai, mais...

Elle s'interrompt abruptement en se rendant compte de ce qu'elle dit. Malgré le ton employé, elle est... en train de dire à Sandrine qu'elle considère pratiquement comme une amie. En fait, si sa camarade de Maison risque de mal le prendre, Noémie se rend compte, elle, que la façon même dont elle parle est une preuve de sa sincérité. Si ça n'avait pas été le cas, elle aurait pu parler calmement, se montrer distante.

Sa première pensée, dès lors, est *

pourvu qu'elle le prenne mal. Pourvu qu'elle se concentre sur la façon dont je lui ai parlé plutôt que sur ce que j'ai dit. Pourvu qu'elle se vexe, et se casse d'ici plutôt que d'en rajouter une couche, vu que j'en suis moi-même incapable

*.

Parce qu'elle n'aime pas se révéler ainsi, et aurait, tout compte fait, préféré garder ça pour elle. Et elle se traite mentallement d'imbécile en se rendant compte que Sandrine n'en avaiot certainement rien à faire, après tout, et qu'elle avait encore une fois démarré au quart de tour... pour trois fois rien.

- Est-ce une sorte de blague? Que je sache, tu ne sais rien de mes sentiments, alors je préférerais que tu évites ce genre phrases. Oui, j'aimerais bien être capable de te dire que je n'en ai absolument rien à faire de toi ou de tout ce qui te concerne, mais si je ne l'ai pas fait, c'est qu'il y a une raison. En toute franchise, ça doit bien faire une petite dizaine de minutes que j'essaie de me décider à partir d'ici. Depuis que j'ai vu tes dessins, plus exactement. Je ne sais pas à quel genre de réaction tu t'attends exactement de ma part, vraiment navrée de ne faire ce qu'il faut. Tu me fatigues. On se connait depuis moins d'une heure, et tu trouves déjà le moyen de me souler. Zut. Qu'est-ce que tu veux? Une déclaration d'amitié, en bonne et due forme? Si c'est ça tu peux toujours attendre. Ma manière à moi de montrer aux autres que je leur porte de l'intérêt, c'est de les écouter. Et il me semble que c'est ce que je fais depuis le début de cette stupide conversation. Je suis même allée jusqu'à te parler de moi. Pas beaucoup, c'est vrai, mais...

Sandrine a un fin sourire aux lèvres, en fait quand elle avait parlé, elle avait dit ça plus pour elle-même que pour Noémie. Mais elle sait maintenant pourquoi la jeune Svite est à Serpentard. Sandrine cherche alors, pour calmer Noémie, les mots justes car elle ne veut pas envenimé les choses encore plus. Mais difficile de parler avec une fille qu'on ne connait, comme la si bien dit Noémie, que depuis moins d'une heure.

En fait, j'ai dit ça plus pour moi que pour toi, c'est l'impression que tu m'as donné. Mais bon il est vrai qu'à force de fuir les gens, j'ai du mal à les cerner et je peux me tromper sur mes impressions... Donc désolé si je t'ai froissé de quelques façons que ce soit...

Sandrine espére que ces mots, ne facheront pas d'avantage la jeune serpentard. Elle regarde le sol quand elle voit un hibou se posait devant elles. C'est un très beau hibou blanc qui tient dans son bec, une lettre marqué du seau de l'école. Sandrine prit doucement la lettre dans ses mains, vit qu'elle lui était destinée et qu'elle venait du vieux fou glucosé.

Aaah scheisse de PC qui bug è_é j'avais déjà tapééé >.<

Noémie jette un coup d'oeil en coin à Sandrine, et s'apperçoit qu'elle.. sourit. Un sourire léger, quasi invisible, certes. Mais un sourire quand même. Zut. Elle lui jette un regard noir, la défiant de rajouter quoique ce soit de plus, et est surprise de s'apercevoir que la septième année semble en pleine réflexion. Elle entrouvre les lèvres une fois. Deux fois. Cherchant apparemment les mots justes. Et fini par reprendre la parole un moment plus tard.

En fait, j'ai dit ça plus pour moi que pour toi, c'est l'impression que tu m'as donné. Mais bon il est vrai qu'à force de fuir les gens, j'ai du mal à les cerner et je peux me tromper sur mes impressions... Donc désolé si je t'ai froissé de quelques façons que ce soit...

Des excuses. Quelque chose à laquelle la jeune Svite ne s'attendait pas vraiment. Pour tout dire, elle, n'aurait pas hésité à rebondir sur des mots tels que ceux qu'elle vient d'énoncer à voix haute, de manière à prendre l'avantage de la conversation. Mais Sandrine.. s'excuse.

Quoiqu'il en soit, sa façon d'éluder le sujet "qui fâche" ne peut que soulager Noémie. Exprimer ses sentiments est quelque chose qu'elle fait rarement, et devant peu de personnes.. D'ailleurs, ce peu de personne se résume sans doute à Missa. Drago également, sans doute... Mais pas même ses parents, ce qui n'est, en somme, pas si étonnant.

-

Ce n'est rien. Je n'aurais pas du m'énerver pour si peu

, lâche-t-elle alors, réticente, d'une voix cependant indéniablement plus calme, appuyée d'un soupir.

Les excuses ne sont pas sont fort, d'où cette.. demi-formulation -si on peut le dire ainsi.

Une forme d'un blanc pur se détache du paysage un peu assombri de cette fin d'après-midi. Un hiboux. A sa patte, une lettre, que Sandrine récupère sous l'oeil apparemment désintéressé de Noémie. Cependant, cette dernière ne manque pas de remarquer le seau de Poudlard dont est frappée l'enveloppe.

Elle ne dit rien, tandis que Sandrine la fait doucement tourner entre ses doigts. A elle de décider d'aborder ou non ce sujet..

- Ce n'est rien. Je n'aurais pas du m'énerver pour si peu.

Tu sais ça arrive à tout le monde de se facher, je suis la première à l'avouer. ^^

Sandrine fini par ouvrir la lettre, avec une légère moue boudeuse. Qu'est-ce que le vieux fou avait encore inventé, comme idée, soi disant, géniale. Sandrine lit la lettre, le plus calmement possible, mais au bout de quelques lignes, elle manque s'étouffer.

Non mais il est complètement cinglé le dirlo !! Serpentard faire équipe avec les Griffy !! Pour une pièce de théatre !! Mais il est malade !! Ça va finir en bain de sang !!

Sandrine respire un grand coup pour se calmer, puis elle regarde les noms concernés par cette "activité":

Alors voyons voir: Drago Malefoy, Harry Malefoy, Noémie Svite, Sandrine Latino, Blaise Zabini, Pansy Parkinson, Vincent Crabbe, Gregory Goyle, Ginny Weasley, Seamus Finnigan, Dean Thomas, Neville Londubat, Parvati Patil, Hermione Granger, Ro.... Ronald Weasley.... (grosse animosité dans la voix) Tiens y a aussi, on pourrait dire comme surveillants mais qui vont participer, Missa Svite, Padma Patil, Severus Rogue et Minerva Mcgonagall....

Je vais aller voir Dumbledore parce que je ne suis pas d'accord... Nous imposer ça comme ça...

Tu sais ça arrive à tout le monde de se facher, je suis la première à l'avouer. ^^

Noémie ne répondit rien à cette première intervention. A vrai dire, elle avait mentallement mis ce passage de la conversation de côté, plus intéressée par l'idée de changer de sujet. Et puis... pourquoi Sandrine recevait-elle une lettre du directeur en plein début de soirée? Un sourcil levé en signe de perplexité, elle la regarda décacheter l'enveloppe.

Non mais il est complètement cinglé le dirlo !! Serpentard faire équipe avec les Griffy !! Pour une pièce de théatre !! Mais il est malade !! Ça va finir en bain de sang !!

Pièce de.. quoi? Serpentard et Gryffondor?

Alors voyons voir: Drago Malefoy, Harry Malefoy, Noémie Svite, Sandrine Latino, Blaise Zabini, Pansy Parkinson, Vincent Crabbe, Gregory Goyle, Ginny Weasley, Seamus Finnigan, Dean Thomas, Neville Londubat, Parvati Patil, Hermione Granger, Ro.... Ronald Weasley.... Tiens y a aussi, on pourrait dire comme surveillants mais qui vont participer, Missa Svite, Padma Patil, Severus Rogue et Minerva Mcgonagall....

Je vais aller voir Dumbledore parce que je ne suis pas d'accord... Nous imposer ça comme ça...

Dumbledore avait déjà eu des idées étranges, c'était indéniable. Pourtant, magré le fait qu'elle le trouvait loufoque, Noémie devait avouer s’être rendue compte qu’il ne faisait jamais rien à la légère, et que toutes ses décisions avaient un but. Mais là. Là, elle ne comprenait pas. Les Gryffondors n’avaient-ils pas tourné le dos à son précieux Harry ? N’avaient-ils pas prouvé que six année de « réelle amitié » pouvaient-être facilement piétinées, vaincues par des préjugés ? Pourquoi alors imposer ça à son protégé ? Et aux Serpentards qui, eux, avaient fait l’effort de l’accepter ? Cela n’avait pas de sens. Et puis, cette idée de pièce de théâtre… Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?
Cependant, si elle ne se trompait pas, il y aurait plus de vert et argent que de Gryffons. Sans compter Herimone qui, tout en étant encore dans cette maison honnie, n’était plus tout à fait membre à part entière du groupe.

Ainsi, plus encore que la proposition de Dumbledore… c’était la raison pour laquelle il prévenait Sandrine par lettre, qui l’étonnait. Elle finit par se décider à formuler ses pensées à voix haute, histoire de couper court au silence qui s’était installé.

- Je suis sûre qu’on y survivra, répondit-elle d’un ton vaguement moqueur.

Oh il n’était pas adressé à Sandrine. Elle pensait juste à la tête que feraient les Gryffondors si le projet était maintenu…

- Mais… pourquoi te prévenir par lettre ? Certes tu es préfète-en-chef, mais pourquoi ne pas vous faire venir à son bureau, comme il le fait d’habitude, toi et… hum comment s’appelle-t-il déjà ? Damien. Ce serait approprié puisque lui-même est un Gryffondor…

- Je suis sûre qu’on y survivra.

J'espère que tu as raison, parce que je vais faire un massacre sinon....

Sandrine prononce cette phrase en pensant à un griffy particulier.

- Mais… pourquoi te prévenir par lettre ? Certes tu es préfète-en-chef, mais pourquoi ne pas vous faire venir à son bureau, comme il le fait d’habitude, toi et… hum comment s’appelle-t-il déjà ? Damien. Ce serait approprié puisque lui-même est un Gryffondor…

Je me pose aussi la question... Mais bon, il est tellement bizarre que plus rien ne m'étonnes... Enfin si, son idée, de faire participer Rogue, m'étonne...

Sandrine s'imagine, le professeur Rogue, qui apprend au banquet qu'il doit participer à une pièce de théâtre avec des serpy et des griffy. Cette pensée fait éclater Sandrine de rire.

*C'est vrai que ça serait comique quand même comme scène.*

Je me pose aussi la question... Mais bon, il est tellement bizarre que plus rien ne m'étonnes... Enfin si, son idée, de faire participer Rogue, m'étonne...

Sandrine éclate d'un rire clair et limpide. Un rire réellement amusé, comme on entend rarement en cette époque de trouble. Noémie ne tarde pas à la suivre, plus réservée cependant.. Les grands éclats de rire sont plus rares, plus difficiles à sortir pour elle..
Elle penche légèrement la tête en arrière, offrant son visage éclairé d'un léger sourire à la mince lumière qui filtre encore entre les nuages lourds.

- Ce serait.. absolument dé-li-rant.

Et à vrai dire, Noémie aurait été curieuse d'assister à un tel spectacle.

- Enfin.. Plus qu'à espérer que Dumbledore retrouve un semblant de bon sens, assène-t-elle, mi-amusée mi-agacée.

Un nouveau coup d'oeil rapide à sa montre.. Elle commence à avoir faim. Elle souffle légèrement en s'apercevant qu'il est enfin temps de prendre la direction de la Grande Salle.

- Hum.. ne pense pas que ta compagnie me dérange mais.. je crois qu'il serait temps de penser à rentrer.

De nouveau, son ton neutre, relativement détâché. Parce qu'elle ne voudrait pas blesser Sandrine en lui laissant penser le contraire, mais qu'elle se heurte, de nouveau, à cette barrière qu'elle a elle-même érigée. S'exprimer. Sincèrement.
..Plutôt difficile à faire..
Elle saute lestement sur ses pieds, tend une main à la Serpentarde pour l'aider à se relever.

- Contente d'avoir pu discuter avec toi ce soir..

Elle lui coule un sourire amusé, lève brièvement les yeux au ciel..

- Sans vouloir me faire insistante.. Tu es certaine de préférer dîner seule, encore une fois? Je ne t'oblige à rien.. Sache juste que.. tu ne gênerais personne à la table de notre maison. Vraiment.

- Ce serait.. absolument dé-li-rant.

Je suis entièrement d'accord avec toi ^^

- Enfin.. Plus qu'à espérer que Dumbledore retrouve un semblant de bon sens, assène-t-elle, mi-amusée mi-agacée.

Sandrine fit oui de la tête bien qu'elle en doutait.

- Hum.. ne pense pas que ta compagnie me dérange mais.. je crois qu'il serait temps de penser à rentrer.

Tu as raison...

Sandrine avait utilisé le même ton neutre que Noémie.

- Contente d'avoir pu discuter avec toi ce soir..

*Sandrine incline la tête pour indiquer que c'est pareil pour elle.

- Sans vouloir me faire insistante.. Tu es certaine de préférer dîner seule, encore une fois? Je ne t'oblige à rien.. Sache juste que.. tu ne gênerais personne à la table de notre maison. Vraiment.

Je ne sais pas trop, j'ai prit l'habitude d'être une solitaire.... Enfin à part avec Gabriel Ange depuis quelque temps... Mais bon je verrai au moment...

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